Sans droit à la sécurité de l'emploi: les salariés de l'Administration Publique en Argentine (1995-2010)

• Autores: Poblete, Lorena Silvina
• Año de publicación: 2011
• Idioma: francés
• Tipo de recurso: artículo
• Materia: SALARIAT; ADMINISTRATION PUBLIQUE; ARGENTINE; SECURITE DE L'EMPLOI
• Institución: Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas

Pendant les années 90, le statut de salarié se dégrade dans le marché du travail argentin en raison du développement du recours au statut de travailleur indépendant. De plus, suite à une réorganisation drastique des relations d’emploi, le statut de salarié perd les droits sociaux qui lui étaient attachés. Ce processus de précarisation du salarié n’est pas le seul fait du secteur privé, le secteur public y participe amplement. Dans le but de moderniser l’Administration publique, certaines modifications des réglementations eurent pour conséquence de porter atteinte à la stabilité du statut de salarié. L’objectif principal de cet article est donc d’abord d’analyser la manière dont la réglementation a permis cette précarisation du salariat par la perte de la sécurité de l’emploi, et de décrire la manière dont les travailleurs interprètent ce changement.
During the 90s, the salary status lost its value in Argentina’s labor market, due to the increase of the self-employment status. As a result of the important reorganization of labour relationships, the salary status became less protected in terms of social rights. This process of precarization of the salary status is not exclusive to the private sector; the public sector is also involved. While attempting to modernize the public administration, several changes in labour regulation weakened the salary status’ stability. The main goal of this article is to analyze how labor regulation weakened the salary status by permitting the loss of job security, and how the workers considered their precarious condition.
Fil: Poblete, Lorena Silvina. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina. Universidad Nacional de San Martín; Argentina. Universidad de Buenos Aires; Argentina. École des Hautes Études en Sciences Sociales; Francia