Nostalgia y nomadismo en María Teresa León. Figuraciones del yo femenino en tres textos del exilio

• Autores: Bonatto, Virginia
• Año de publicación: 2018
• Idioma: español castellano
• Tipo de recurso: artículo
• Fuente: HispanismeS(12), 188-200. (2018); ISSN 2270-0765
• Materia: Literatura; Maria Teresa León; Spanish republican exile; Autobiographical fiction; Nomadism; Gender; María Teresa León; Exile républicain espagnol; Fiction autobiographique; Nomadisme; Genre
• Institución: Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Humanidades y Ciencias de la Educación

Nostalgia is one of the characteristics of Maria Teresa León's literary work written in exile. It appears mostly as the longing of the Republican resistance during the Spanish Civil War, and it is present both in fictive and in autobiographical writings. This nostalgic ethos appears in combination with nomadic condition, which is consubstantial to exiled identity, and that becomes enriched by experience and feelings considered, in the present work, as feminine. León's nomadism is both spatial (related to geographical displacement) and identitary. The Self emerging in these narratives appears as multiple and interconnected: as the product of a construction that depends on a plurality of others and on continuous displacements. The purpose of this work is to analyse the emergence of these characteristics in the novels Contra viento y marea (1941) and Juego limpio (1959), and in the autobiography Memoria de la melancolía (1970).
L'une des caractéristiques de l'oeuvre de María Teresa León écrite lors de son exil est la présence de la nostalgie de la résistance républicaine pendant la Guerre Civile comme arrière-plan thématique de son récit (aussi bien fictif qu'autobiographique). L'ethos nostalgique se mélange à la condition nomade, propre à l'identité de l'exilé, mais cela devient encore plus riche à partir d'un vécu que l'on pourrait définir comme féminin. Le nomadisme chez María Teresa León est spatial (en tant que résultat d'un déplacement géographique), mais il est également identitaire. Le moi émerge des narrations aussi bien fictives qu'autobiographiques et se présente comme une entité multiple et interconnectée, c'est-à-dire comme le produit d'une identité que l'on ne perçoit pas de manière isolée par rapport à l'autre, mais qui se constitue dans la pluralité et le déplacement. Dans cet article j'analyse l'émergence de ces caractéristiques dans deux romans (Contra viento y marea de 1941 et Juego limpio de 1959) ainsi que dans l'autobiographie Memoria de la melancolía, de 1970.
Fil: Bonatto, Virginia. Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Humanidades y Ciencias de la Educación. Instituto de Investigaciones en Humanidades y Ciencias Sociales (UNLP-CONICET); Argentina.